Notre filiation avec le Xing Yi Quan (Hsing I Chuan) reconnue en Chine!
"Le Xingyiquan est reconnu comme trésor spirituel et immatériel de La Chine et nous sommes fiers d'avoir pu contribuer à le faire connaître en dehors des frontières de La Chine et jusqu'en Europe et en Amérique"
Si le spectaculaire est devenu une norme dans notre société "moderne", incapable de célébrer le miracle de la simplicité, il nous faut sans cesse rappeler que c'est c'est au sommet de la montagne que l'eau est la plus pure.
Ce sommet rejoint nos racines: c'est le passé, les ancêtres, les fondements et l'origine.
Si, jusqu'ici, ces racines n'ont pas cédé, nous reliant toujours aux sources du Mystère, c'est grâce aux traditions et à leur transmission respectueuse.
"Mais si l'humilité est bien la direction, il est des événements qu'on ne peut pas passer sous silence, justement parce qu'ils illustrent notre propos et nos croyances..."
Le 18 octobre 2014 a été inaugurée la stèle identifiant la filiation de Georges Charles et de son école "San Yi Quan". Elle est érigée au Mémorial du Xin Yi Quan (Hsing I Chuan) de Li Lao Neng (Li Luo Neng, Li Nengjan), à Shenzhou dans le Hebei.
Voici le texte en français (s'il vous plaît!!) de la stèle érigée à Shenzhou, au Mémorial Li Laoneng du Xing Yi Quan. Vous y trouverez l'inscription concernant la filiation de l'école San Yi Quan, dirigée depuis 1979, en France, par georges Charles, successeur en titre du Maître Wang Zemin (Wong Tse Ming, Tai Ming Wong, 1909-2002), disciple du Maître Wang Xiangzhai (1885-1963):
"Stèle de bienfaisance:
Afin d'édifier l'association culturelle de la boxe du Xing Yi de Shenzhou, les pratiquants étrangers se sont montrés généreux et ont fourni tous leurs efforts pour apporter leur aide. Cette bonté a obtenu la considération de tous les confrères et a influencé l'ensemble des pratiquants. Ainsi est érigée cette stèle mémorielle pour graver dans le coeur et faire connaître de tous cette action. Il s'agit également de rappeler aux pratiquants du futur de toujours penser à la source de l'eau que l'on a bue, d'apprendre des gens possédant à la fois talents et vertu, d'étudier rigoureusement la boxe du Xing Yi et de propager cette quintessence de la culture nationale chinoise.
Dans les années 50 du siècle dernier, le maître Wang Zemin, un des disciples du grand maître Wang Xiangzhai (disciple du maître Guo Yunshen, l'un des meilleurs disciples du fondateur de la boxe du Xing Yi, Li Lao Neng), a commencé à transmettre la boxe du Xing Yi en France.
En 1979, en quittant la France, Maître Wang a légué à son disciple Georges Charles son école des Arts Martiaux, qui désormais se nomme l'école San Yi Quan.
Depuis, Monsieur Georges Charles ne s'est pas montré ingrat envers son Maître en faisant tout son possible pour développer la boxe Xing Yi. Il a rédigé 20 ouvrages et une centaine d'articles sur les arts martiaux chinois pour promouvoir la boxe du Xing Yi et le Daoyin Qigong en France et en Europe.
Il a également formé plus de 50 enseignants d'arts martiaux et créé l'association française de la boxe du Xing Yi: la confrérie de la prospérité et de la justice (Xing Yi Tang). Il a transmis cet héritage en France, en Italie, en Espagne, en Amérique du Nord et en Amérique Centrale.
De manière à édifier l'association culturelle de la boxe du Xing Yi de Shenzhou, les enseignants et les élèves de la confrérie de la prospérité et de la justice (Xing Yi Tang) ont tous participé à la souscription.
Puisse ce mémorial permettre le rapprochement et l'amitié entre les enseignants et les pratiquants du monde entier dans le but de renforcer l'amitié entre la Chine et leur pays."
(Association de recherche Li Laoneng de la boxe de Xing Yi de Shenzhou, décembre 2012)
Il est à noter que cette stèle, rédigée en français et en chinois, est la première du genre en République Populaire de Chine depuis 1949 et probablement, la première de Chine...
Biographie Georges Charles (Source: le site officiel des arts classiques du tao):
Président fondateur de l’Institut des Arts Martiaux Chinois Traditionnels (IDEAM ou IDAMCT), association culturelle et socio-éducative créée en 1978.
Président fondateur du groupement associatif COREAM (1981).
Fondateur de la Convention Nationale des Arts Classiques du Tao (1993).
Enseignant des Arts Classiques du Tao (Arts Martiaux chinois Externes et Internes, Arts Energétiques).
Membre du Conseil des Sages du Fonds International pour la Préservation des Arts Martiaux.
Chef de file (DAOSHI) de l’école SAN YI CHUAN (Poing des Trois Harmonies) depuis 1979.
Pratiquant les Arts Martiaux Traditionnels depuis 1958.
Enseignant depuis 1974.
Membre de la Hong Kong Chinese Martial Arts Association (HKCMAAL) depuis 1975.
Membre de la Koushu Federation of the Republic of China (KFROC), depuis 1976.
Fondateur de la Convention Nationale des Arts Classiques du Tao, en 1993.
Successeur en titre du Maître WANG Tse Ming (Tai Ming Wong) à la tête de l’Ecole du Poing des Trois Harmonies (SANYIQUAN ou SAN YI CHUAN) depuis 1979.
Diplômé en Chine (Taiwan et Hong Kong), au Japon (ITCK) avec la distinction de Ryunomaki, en Corée avec le grade de 3eme Dan TKD du Kukkiwon de Séoul (1973).
Auteur - Ecrivain
Dix ouvrages publiés chez Albin-Michel, Amphora, Sedirep, Encre, MA éditions...
Rédacteur en titre du Mensuel " La Vie Naturelle " de 1989 à 1999.
Fondateur et rédacteur en chef du Bimestriel " TAO Yin " de 1997 à 1999.
Intervenant et rédacteur de la rubrique Santé au magazine New Generation Tao.
Georges CHARLES a commencé la pratique des Arts Martiaux (Judo-jiu Jitsu) en 1958 sous la direction de Dupuis et Riva (JJCE), actuellement 8eme Dan de Judo, puis a été l’élève à partir de 1960 de Henri Plée, actuellement 9eme Dan de Karatedo.
En 1969, il découvre, à l’occasion d’un stage professionnel aux USA, les Arts Martiaux Chinois (Université de Philadelphie).
De retour en France, parallèlement à l’Aïkido, avec D. Balta, et au Tae Kwondo avec Lee Kwan Young dont il fut l’un des tous premiers élèves en France, il pratique sous la direction de Wang Tse Ming (Tai Ming Wong), Maître Chinois né en 1909 à Canton et réfugié en France depuis 1949.
En 1973, il se rend en Corée pour passer son troisième Dan de Taekwondo au Kukiwon de Seoul.
Georges Charles a passé ce 3eme Dan à Séoul. A cette session, il n’y avait que 3 occidentaux dont deux US. Georges Charles fut donc l’une des premières Ceintures Noires françaises, sinon la première, de cette discipline.
En 1974, 1975, 1976, 1977, il se rend à Hong Kong et à Taiwan pour parfaire ses connaissances et est diplôme comme Enseignant (Sifu) à la HKCMAAL et à la KFROC, deux importantes Fédérations locales. A Okinawa (Japon), il est également diplômé avec le grade d’enseignant Ryunomaki (équivalence de 3eme Dan au Japon).
En, 1979, Wang Tse Ming qui désire prendre sa retraite en République de Chine lui lègue la succession de la direction de l’école du Poing des Trois Harmonies (San Yi Chuan) avec le Titre de DAOSHI, qui sera officiellement reconnu à Hong Kong et à Taiwan.
Certificat officiel d'enseignant et de "pionnier" de l'Art du Poing Chinois (Chung Kuo Chuan, Kuo Shu ou Kung-Fu Wushu) de la République de Chine (ROC) dont Taiwan.
A cette époque le "Kung-Fu" était encore très mal vu en République Populaire de Chine !
Il aurait donc été impossible à un occidental de l'étudier sur le Continent.
Mais certains ont la mémoire très courte et sélective.
Georges CHARLES devient donc l’un des rares Occidentaux à diriger une Ecole traditionnelle chinoise dont l’origine remonte au treizième siècle.
En 1978, il crée l’Institut des Arts Martiaux Traditionnels Chinois (IDEAM), après avoir été Directeur Technique National de deux Fédérations (Fédération Ntionale de Boxe Chinoise, FNBC, ex ANKFK et Fédération Française de Ritsu Zen).
Il fonde également, en 1981, le groupement associatif COREAM, regroupant plus d’une cinquantaine d’enseignants et douze disciplines martiales (Karatedo, Aïkido, Jiu Jitsu, Kung Fu Wushu, Taiji Quan, Aïki Jutsu, Iai do, Kendo, Kobudo, Ritsu Zen, Shugendo).
Auteur de plus d’une centaine d’articles et de dix ouvrages publiés, il a également occupé le poste de rédacteur en titre du mensuel « La Vie Naturelle », depuis 1986 et celui de rédacteur en chef du bimestriel TAO Yin, depuis 1997 jusqu’à octobre 1999.
l a participé à la formation et à l’information de praticiens dans plusieurs groupes médicaux et paramédicaux : ATMAN (Association pour les Thérapies Manuelles Anciennes et Nouvelles et COA, Collège Ostéopathique ATMAN), AJMA (Association des jeunes Médecins Acupuncteurs) et ESAT (Ecole Supérieure d’Acupuncture Traditionnelle), SMAC (Société Médicale d’Acupuncture Classique – Groupe de Jacques Lavier). Il a animé des démonstrations et conférences à la FNAC Paris, Strasbourg, Paris Sorbonne, AFC Paris et Lille, Ecole Nationale des Impôts…
Depuis 40 ans, il a formé plus d’une quarantaine d’enseignants regroupés au sein de la Convention Nationale des Enseignants des Arts Classiques du Tao. La Convention Nationale des Arts Classiques du Tao regroupe, à ce jour, plus de quarante associations en France et à l’étranger et représente près d’une soixantaine d’enseignants confirmés.
Il est reconnu en France et en Europe, mais également en Chine, comme l’un des tous premiers pionniers dans l’implantation des Arts Martiaux Chinois Traditionnels et des pratiques chinoises de Santé en Occident (Mystère des Arts Martiaux paru en 1996 aux Editions Trédaniel, Dictionnaire des Arts Martiaux de P. Lombardo…).
Il fait actuellement partie du Conseil des 12 sages du Fond International pour la Préservation des Arts Martiaux (FIPAM).